L’Impôt : Entre prélèvement libératoire et impôt sur le revenu
C’est souvent la question de l’imposition qui fait la différence. En tant qu’auto-entrepreneur, vous avez la possibilité d’opter pour le prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu. Il s’agit d’un taux forfaitaire appliqué directement sur le chiffre d’affaires, évitant ainsi de payer en fonction d’un taux progressif.
En revanche, le freelance, quelque soit son statut juridique (EIRL, SASU, etc.), est assujetti à l’impôt sur le revenu, calculé sur le bénéfice net après déduction des charges et frais professionnels. Le taux d’imposition dépend alors de la tranche d’imposition du foyer fiscal.
Les obligations comptables : Légèreté pour l’auto-entrepreneur, rigueur pour le freelance
Plus simple et plus souple, le régime de l’auto-entrepreneur est très allégé en termes d’obligations comptables. Il suffit de tenir un livre de recettes et un registre des achats pour les activités commerciales.
En comparaison, le statut de freelance implique des obligations comptables plus lourdes : tenue d’une comptabilité d’engagement, établissement des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe), tenue d’un livre-journal, etc. L’assistance d’un expert-comptable est alors fortement recommandée.
Assurance maladie : Quelle mutuelle pour qui ?
Auto-entrepreneur ou freelance, tous deux doivent choisir une mutuelle de santé. Pour les auto-entrepreneurs, certaines mutuelles spécifiques proposent des offres adaptées à leur statut et à leurs besoins.
En revanche, le freelance doit se tourner vers des mutuelles pour professionnels ou des assurances spécifiques correspondant à son domaine d’activité.
Le choix de la banque pro : Une question d’offres
Pour ouvrir un compte pro, autant pour les auto-entrepreneurs que pour les freelances, plusieurs options de banques existent. Selon nos recherches, cinq banques se démarquent en 2024 pour leurs offres attractives : Boursorama, Qonto, N26, Shine et Monabanq.
Chacune propose un compte pro avec des services et des tarifs variés. L’idéal est de comparer et de choisir en fonction de ses besoins.
Le statut préféré des freelances : Une prédominance de l’auto-entrepreneur
Selon une étude récente, le statut juridique préféré des freelances en France reste celui d’auto-entrepreneur. Les raisons sont nombreuses : une gestion simplifiée, une fiscalité avantageuse et une plus grande souplesse dans l’organisation de son travail.
Malgré tout, le choix du statut doit être mûrement réfléchi en tenant compte de l’activité exercée, du chiffre d’affaires prévisionnel et des obligations imposées par chaque régime. Il n’y a pas de « meilleur » statut, il s’agit surtout de trouver celui qui correspondra le mieux à votre situation et à vos projets.
Ah, et n’oubliez pas ! Que vous soyez auto-entrepreneur ou freelance, pensez à bien choisir votre plateforme de travail. Profiles, Malt, Upwork, etc., sont autant de propositions qu’il vous faudra analyser pour trouver celle qui s’adapte le mieux à vos besoins.